Le Stress, Un grand Ennemi

Le Stress, Un grand Ennemi

Durant un examen, un étudiant peut ressentir une grande volonté de réussir. Il a passé des heures à réviser, a fait des fiches, des exercices, a même bien dormi la veille. Il sait qu’il en est capable. Il a les connaissances, il a travaillé. Et pourtant… au moment de composer, rien ne sort. Il tient son stylo en main, regarde la feuille, relit la première question… et le vide. Absolu. Ce n’est pas qu’il ne veut pas écrire, ni même qu’il ne sait pas. C’est simplement que quelque chose l’en empêche : le stress. Ce phénomène silencieux, mais puissant, qui paralyse les pensées, brouille la mémoire, fait trembler les mains.

Parfois, ce stress se manifeste de manière inattendue. Vous êtes assis là, sous un climatiseur qui crache de l’air glacé, et pourtant, vous transpirez à grosses gouttes. D’autres fois, vous sentez votre cœur battre fort, vos mains deviennent moites, votre gorge sèche. Vous vous demandez : "Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi je n’arrive pas à me concentrer alors que je connais tout ça ?" Ces réactions physiques sont des signes clairs d’angoisse et de panique. Et le pire, c’est qu’elles s’auto-alimentent. Plus vous voyez le temps passer, plus vous vous dites que vous n’avancez pas, plus votre colère monte. Vous commencez à vous fâcher contre vous-même : "Pourquoi je ne me suis pas mieux préparé ? Pourquoi je perds mes moyens maintenant ?"

Et c’est là que les problèmes s’aggravent. La panique prend le dessus. Chaque minute qui passe devient un coup de poignard dans votre confiance. Puis la phrase fatale tombe : "Il vous reste dix minutes." Dix petites minutes. Et à cet instant, c’est comme si le monde s’effondrait. Vous vous dites : "C’est fini, je suis foutu." Car aucune idée ne vous vient à l’esprit, et même les phrases les plus simples semblent inaccessibles. Quand on vous dit qu’il ne reste que cinq minutes, le désespoir vous engloutit. Vous regardez votre copie, vide ou incomplète, et vous vous demandez comment vous avez pu en arriver là. Le temps, le stress, l’auto-pression: tout cela forme une tempête silencieuse, mais dévastatrice.

Et ce que je vous décris ici, je ne l’ai pas lu dans un livre. Je vous parle d’expérience. Je l’ai vécu, comme beaucoup d’autres. Ce moment de solitude intense, face à une feuille, face à soi-même. Et pourtant, ce n’est pas une fatalité. Il existe des moyens de gérer ce stress, de reprendre le contrôle, de se préparer aussi mentalement aux examens, pas seulement académiquement. Mais cela, c’est une autre histoire. Le plus important, c’est de reconnaître ces signes, de les comprendre, et surtout de ne pas se juger. Le stress n’est pas une faiblesse. C’est un adversaire à affronter — et à vaincre.

Gucheres