Passer au contenu principal

En vedette

MILITER POUR LES FEMMES OU MILITER POUR L'IMAGE ? LES DEUX FACES DE LA LUTTE FÉMINISTE EN HAÏTI

 MILITER POUR LES FEMMES OU MILITER POUR L'IMAGE ? LES DEUX FACES DE LA LUTTE FÉMINISTE EN HAÏTI  Parmi les 165 pays dotés de lois contre la violence domestique, seuls 104 disposent d'une législation exhaustive sur la violence domestique. Et cette forme de violence est l'une parmi tant d'autres auxquelles les femmes font face tous les jours dans le monde.  Les violences faites aux femmes revêtent une pluralité de formes, qui vont bien au-delà de l’agression physique. Il s’agit d’un phénomène global, systémique, qui touche toutes les sphères de la vie sociale : familiale, professionnelle, politique et intime. Parmi les types les plus répandus, on retrouve les violences physiques, sexuelles, psychologiques, économiques, institutionnelles et même symboliques. Ces violences, souvent imbriquées les unes aux autres, traduisent un déséquilibre de pouvoir profondément ancré dans les structures patriarcales de nombreuses sociétés. Qu’elles soient commises dans le silence du foye...

La police nationale d'Haïti(PNH), à la dérive ( partie II)

 

La police nationale d'Haïti(PNH) à la dérive ( partie II)

Selon les opinions exprimées par les citoyens civils et les constats de certaines émissions radios et télévisions, le phénomène d'insécurité qui traverse le pays est surement gouvernemental et politique. Nous n'allons pas nous fonder sur ces directives, voyons plutôt les faits du point de vue sociologique, économique et politique, pour trouver l’implication de la Police Nationale d'Haïti, dont la mission est de garantir de l'ordre public et la protection de la vie et des biens du citoyen. 

Tout d’abord, beaucoup d’autorités gouvernementales et policières ont promis récemment d’appliquer les meilleures stratégies afin de mater l'insécurité dans le pays. Cependant la liste des victimes tuées par balles, ces derniers jours, continue de s'allonger. Parmi ces victimes : le bâtonnier de l'Ordre des avocats de Port-au-Prince, Me Monferrier Dorval, l'assassinat de deux jeunes danseurs, l'assassinat de Grégory  Saint-Hilaire à l'ENS, sont entre-autres, des actes crapuleux qui révoltent la conscience.

Malgré la dernière opération « Terminator I », lancée par la Police nationale d'Haïti (PNH), les bandits armés ne chôment pas. Dans la capitale spécifiquement, ils multiplient leur forfait en toute quiétude. Cette situation de terreur déborde et nous fait peur.

Clique sur ce lien si toi aussi tu veux publier ton article sur haititchala.com : InfoPUBLICATION

Il n'y a pas que les habitants de la troisième circonscription de Port-au-Prince, de La Saline, de Carrefour-feuille, de Bel-Air, de Pont-Rouge, de Bas Delmas, qui sont exposés à ce fléau. Le phénomène s’est étendu sur tout le territoire et tend à devenir normal en Haïti.

Les voix ne cessent de s'élever contre ce phénomène anxiogène. À chaque semaine, son lot de cadavres. Les forces de sécurité et les responsables politiques semblent être dans l’incapacité de bloquer l'hémorragie. Tout le monde se contente de condamner, d’annoncer des mesures, mais la situation reste inchangée. Le phénomène de l'insécurité est à sa vitesse de croisière.

L’impuissance de l'État est flagrante. À de nombreuses reprises, le Conseil supérieur de la Police nationale s’est réuni pour se pencher sur le problème. Malgré, des membres de la population continuent de mourir sous les balles assassines de bandits. La mort du substitut commissaire du gouvernement avait ému l'opinion publique, les autorités policières sont instruites, la justice sévira contre les auteurs, co-auteurs et complices de ces actes, promet le pouvoir. La population, quant à elle, croise les doigts dans l'espoir d’une éclaircie dans cette grisaille.

Ces actes nous poussent à poser ces questions :  La sécurité publique repose sur qui, le gouvernement ou la police ? Comment garantir la sécurité sociale dans le pays ? Comment freiner le banditisme sur tout le territoire du pays ?»

La machine infernale de l’insécurité, sans pitié, continue de faucher la vie de pauvres haïtiens.

Carl Marx

509 3917-6789

Commentaires

Publier un commentaire

Messages les plus consultés