Passer au contenu principal

En vedette

LES SENTIMENTS QUI NOUS ATTRAPENT ET NOUS DÉPASSENT

LES SENTIMENTS QUI NOUS ATTRAPENT ET NOUS DÉPASSENT Dans une vie où l'envie, le besoin, le désir et la nécessité nous imposent leurs lois d'accomplissement et de possession, nous courons tous, chacun à la poursuite de son objectif personnel, en quête de réalisations intimes. Effectivement, la réalité de la vie nous contraint à nous efforcer d’accomplir des choses, en lien avec nos rêves, notre vision, et parfois même pour plaire à la société. Derrière chaque réussite personnelle se cachent souvent des sacrifices, des efforts persistants malgré les nombreux obstacles. L’essentiel, c’est peut-être d’avoir la force de se regarder un jour dans un miroir et de se dire : « Voilà ce que j’ai accompli. » Telle est, semble-t-il, la quête de l’homme. Parfois, le temps défie nos réalisations et en diminue progressivement la valeur, emportées par la modernisation et les exigences d’un monde en perpétuelle transformation. Ainsi, l’homme, animé par une soif constante, poussé par son ego, se ...

Selon UNwomen, 700 FEMMES VIOLÉES par jour contre 3% des violeurs condamnés: Tout savoir sur le viol, acte souvent impuni!

 

Selon UNwomen 700 FEMMES VIOLÉES par jour contre 3% des violeurs condamnés: Tout savoir sur le viol, acte souvent impuni!

Une femme sur trois, selon UNIFEM, a été violée, battue, forcée à l’acte sexuel ou abusée du moins une fois dans sa vie.L'une des premières choses à savoir sur le viol, c'est qu'il peut être fait par un proche, ou par une personne que vous n'auriez même pas imaginé. Le violeur peut être un père, un frère, un oncle, un cousin , un ami, un voisin et même un petit ami ou un mari. Il en va de même pour les violeuses. N'allez pas penser que vous ne courrez le risque que dans la rue, par des inconnus, saouls, drogués dans une ruelle sombre. Vous pouvez tout aussi bien être une victime dans votre maison, votre chambre ect. En sus, le cas où un inconnu attaque sa victime dans la rue ou chez elle, ces situations sont terrifiantes, mais elles arrivent bien moins souvent que celles où le violeur est un homme connu de sa victime."La violence peut apparaître autant dans les relations « stables » que lors d'une aventure d'une nuit. "

Temps de lecture: 8mns

C'est quoi un viol?

Le viol est un acte par lequel une personne force une autre à avoir des relations sexuelles avec elle/il, par violence (moral ou physique). Cette personne est donc contrainte à un acte sexuel (le plus souvent un rapport sexuel) par la force, surprise, menace, ruse ou, plus largement, sans son consentement. Il s’agit de « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Au Canada, "l'infraction de viol" a été abolie et remplacée par le "crime d'agression sexuelle", et c'est surtout pour mettre l'accent sur la dimension violente de l'acte et pour inclure toute forme d'attouchement sexuel non consenti. 

L'absence de consentement valide ne signifie pas nécessairement que la victime a explicitement refusé de donner son consentement.

Ainsi, généralement, le consentement est considéré invalide :

  • -quand il a été obtenu par la force physique, menace ou pression
  • -quand il a été donné par une personne dont l'âge était en dessous de la maturité sexuelle. Un enfant ne peut en aucun cas, valablement consentir à un rapport sexuel. (L'âge de la majorité sexuelle varie selon les pays : c'est ainsi qu'en France, la législation interdit les rapports sexuels entre un mineur de quinze ans et un majeur civil.)
  • -quand il a été donné par une personne intoxiquée par des drogues ou de l'alcool
  • -quand il a été donné par une personne mentalement déficiente.

Clique sur ce lien si toi aussi tu veux publier ton article sur haititchala.com : InfoPUBLICATION

Il est tout aussi bien important d’insister que le fait d’être en couple, ne remet pas en l’importance de la notion de consentement. Être intimes, avoir des rapports sexuels fréquents, habiter ensemble ou être marié(e)s ne justifie pas d’obliger son/sa partenaire à avoir des rapports sexuels, notamment en ignorant son refus et en la harcelant moralement, en insistant encore et encore jusqu'à ce qu'elle ou il cède. Or cette évidence n’est que très récente. En effet, le « devoir conjugal » était autrefois une obligation, rendant alors le viol inconcevable entre époux.

Quand est-ce qu'il y a consentement?

Consentir à une activité sexuelle c'est, accepter de se livrer à cette activité. 

Et pour qu'un consentement soit considéré valide il doit:

  • -Être donné par "toi-même". Les parents ou le gars avec qui tu sors, ne peuvent le faire pour toi ;
  • -Être donné alors que tu étais en état de le donner. Si tu n'es pas apte à consentir à une activité sexuelle,(si tu as consommé de l'alcool ou de la drogue, que tu es inconsciente, ou endormie, etc.), ton consentement ne sera pas considéré comme valable;
  • -Être donné de façon libre. Si la personne a usé "de chantage, de manipulation ou de menaces, ton consentement devient un non-consentement".

N'oublie-pas que tu peux retirer ton consentement à tout moment. Cela veut dire, que même si tu dis oui à quelqu'un et que tu changes d'idée en cours de route pour une raison ou une autre, ton partenaire a "l'obligation de cesser l'activité". En France, le criminel s'expose à une peine allant de 15 ans de prison ferme jusqu'à l'emprisonnement à perpétuité (par exemple en cas de récidive ou si le viol est accompagné de tortures)

Clique sur ce lien si toi aussi tu veux publier ton article sur haititchala.com : InfoPUBLICATION

Que disent les statistiques?

  • -2 filles sur 6 et 1 garçon sur 6 seront victimes d'une agression avant d'avoir 18 ans;
  • -La victime connaît l'agresseur dans 80 % des agressions;
  • -Dans 70 % des cas, l'agression a lieu dans une résidence privée (une maison);
  • -Seulement 10 % des agressions sont déclarées à la police;
  • -31 % des filles de 13 ans et 43 % des filles de 16 ans ont été victimes de violence de la part de leur petit ami;

  • Plus spécifiquement : 
  • -10 % des filles de 16 ans ont vécu de la violence sexuelle;
  • -20 % ont vécu de la violence physique;
  • -33,3 % ont vécu de la violence psychologique;
  • – ⅓ des jeunes pensent qu’il est normal d’insister pour avoir des rapports sexuels.
  • – ⅓ des jeunes pensent que si une personne ne dit pas explicitement « non », cela ne peut pas être un viol.
  • – ¼ des jeunes pensent que si l’autre n’est pas sûr·e de savoir ce qu’il·elle veut, cela veut dire qu’il·elle est d’accord
  • – ⅕ des garçons pensent qu’ils ne peuvent pas être accusés de viol au sein d’un couple s’ils ont imposé une relation sexuelle, et ¼ pensent qu’il ne peuvent pas être accusés de viol au sein d’un couple s’ils ont imposé une fellation.

Clique sur ce lien si toi aussi tu veux publier ton article sur haititchala.com : InfoPUBLICATION

Les répercussions sur la victime

Les violences sexuelles peuvent avoir des conséquences graves sur le long terme, affectant tant la santé physique que mentale des individus, surtout en lien avec le stress intense qu’elles génèrent. Et si la victime n’est pas accompagnée par des professionel(le,s) spécialisé(e,s), celles-ci peuvent s’aggraver. 

Conséquences physiques

Conséquences physiques résultant directement du viol : douleurs aiguës, plaies du vestibule, perforation hyménale, etc., ainsi que la possible transmission d’une infection sexuellement transmissible (IST). 

Conséquences physiques pouvant être ressenties par la suite : douleurs chroniques, fatigue intense, maux de tête, troubles digestifs et gynécologiques, palpitations, affections neurologiques, etc. 

Conséquences Psychologiques

Confusion, baisse de l’estime de soi, sentiment de honte, anxiété, stress post-traumatique, hypervigilance, dépression, troubles obsessionnels du comportement (TOC), comportements alimentaires perturbés. Amnésie traumatique totale ou partielle concernant l’agression ; difficulté de se remémorer les faits avec exactitude (car ces derniers sont stockés dans la mémoire traumatique et non dans la mémoire autobiographique consciente et contrôlée)

Un phénomène encore plus grave est détaillé par la Dr Muriel Salmona : "l’état de dissociation". 

Elle explique que lors d’une agression sexuelle, la victime est paralysée par l’horreur de la situation et sidérée. Cette situation génère une détresse psychologique immense, et le niveau de stress ressenti augmente gravement. Or, le cerveau ne peut gérer cette réponse émotionnelle trop importante et « disjoncte » : le cortex, qui aide donc à assimiler les évènements et à prendre des décisions, est alors déconnecté de l’amygdale, qui reçoit les émotions. L’amygdale continue donc de recevoir la détresse, la terreur et la douleur, mais elle est isolée du reste du cerveau. Ainsi, la victime se retrouve dans un état dissociatif : elle souffre immensément, mais ne peut produire de réponse émotionnelle ou physique puisque son cortex ne fonctionne plus correctement. Elle est comme anesthésiée émotionnellement (bien qu’une partie de son cerveau continue de recevoir cette terreur et la transformera ensuite en mémoire traumatique) et dans l’incapacité de réagir. Or cet état de dissociation, s’il n’est pas pris en charge, peut conduire la victime à adopter plus tard des conduites dites « dissociantes » (alcool, prise de drogue, prises de risques, relations violentes, etc.) qui lui permettent de retrouver cet état d’anesthésie émotionnelle pour ne pas faire face au souvenir de l’agression.

Clique sur ce lien si toi aussi tu veux publier ton article sur haititchala.com : InfoPUBLICATION

Il est important de noter que ces conséquences psychotraumatiques étant encore largement méconnues, elles peuvent parfois être utilisées pour discréditer les propos de la victime. Par exemple, penser qu’une personne n’a pas vraiment souffert et que cela n’a pas dû être « si grave » puisqu’elle apparaît calme et détachée, alors qu’elle est en réalité profondément dissociée. Parfois, certains éléments résultant de l’agression sont même utilisés par l’avocat défendant l’agresseur pour la justifier : « Vous voyez qu’elle est instable, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut ». Une meilleure connaissance de ces éléments permettrait donc d’améliorer l’accueil des victimes de violences sexuelles et leur accès à la justice.

Conséquences Sociales

Par ailleurs, la victime peut se voir confronter à différentes difficultés sociales et relationnelles résultant de son agression : isolement social, rupture avec la famille, manque de confiance et établissement d’une relation à l’autre compliquée, difficultés professionnelles, etc.

Les violences sexuelles sont de graves atteintes aux droits fondamentaux de tout être humain. Personne ne mérite un tel traitement sous aucun pretexte. La victime n'est en aucun cas coupable, "en aucun cas". Ce n'est pas de ta faute si tu as été violé-e, ce n'est pas à cause de la mini jupe que tu portais, ou encore le fait que tu n'as pas porté de soutien gorge ce jour là, et encore moins pour les autres raisons qui ne font que justifier ce crime et te culpabiliser (culture du viol, prochain article). L'unique cause d'un viol n'est autre que le violeur.

Sources www.amnesty.be.

                                                                                                                                 Auteure: Ruth Dhva

Du même auteurDu bon gros zen ou du cybersexisme ? 

                             As-tu peur de te dire FÉMINISTE? Cet article te fera changer d'avis!

Clique sur ce lien si toi aussi tu veux publier ton article sur haititchala.com : InfoPUBLICATION

-- 

VWA TOUT MOUN KONTE !
Restons connectés 

 






Commentaires

Messages les plus consultés