Et si Alaska était le nouveau Yalta!!!

Et si Alaska était le nouveau Yalta!!!

    Après plus de trois années de guerre et de sanctions économiques contre la Fédération de Russie, l’Occident collectif, mené par les États-Unis d’Amérique, se trouve dans une impasse : leurs objectifs initiaux : vaincre militairement la Russie, puis provoquer un changement de régime à Moscou , ne se sont pas réalisés.

    Qualifiée d’une part d’« opération spéciale » par la Fédération de Russie et d’autre part de « guerre d’agression » par le bloc occidental, ce conflit s’est déroulé en plusieurs phases.

Première phase : une opération coup de poing menée par l’armée russe, visant à s’emparer de grandes villes à l’est de l’Ukraine, telles que Kherson, Kharkiv, ainsi que le port stratégique de Marioupol, situé sur la mer d’Azov.

Deuxième phase : consolidation des gains territoriaux et retraits stratégiques de certaines positions jugées moins avantageuses, notamment à Kiev, ainsi qu’une partie de Kherson et de Kharkiv.

Troisième phase : contrecarrer la contre-offensive ukrainienne, marquant le début de la fameuse guerre d’attrition.

    Ce conflit illustre un véritable point de bascule mondial : d’un côté, un Occident va-t-en-guerre et belliciste ; de l’autre, la majorité des pays adoptant une posture de neutralité, tout en manifestant un intérêt stratégique à l’égard de Moscou. L’Occident collectif a imposé pas moins de 18 vagues de sanctions contre la Fédération de Russie. Toutefois, celles-ci n’ont pas empêché l’économie russe de se maintenir en bonne santé : si l’inflation a été alimentée par une forte demande des ménages, l’industrie de défense, elle, demeure particulièrement robuste.

    Avec l’arrivée de l’administration Trump, les données ont changé. Contrairement à l’équipe précédente, qui accordait un soutien économique et militaire massif à l’Ukraine, Donald Trump, engagé dans sa confrontation stratégique avec l’« empire du Milieu », souhaite adopter une approche inspirée d’Henry Kissinger sous l’administration Nixon. À l’époque, il s’agissait de détacher la Chine de l’URSS ; Trump, lui, veut faire l’inverse : assouplir les relations avec Moscou. Pour cela, il évite de critiquer publiquement Vladimir Poutine et multiplie les conversations téléphoniques avec le locataire du Kremlin.

    Comme à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les principaux vainqueurs : Joseph Staline, Franklin Delano Roosevelt et Winston Churchill , se sont réunis en Crimée, plus précisément à Yalta en février 1945, pour se partager l’Europe, la rencontre historique entre le président américain Donald Trump et le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine ,qui n’avait pas mis les pieds chez l’Oncle Sam depuis dix ans , laisse penser que les deux grandes puissances pourraient décider du sort de l’Ukraine sans la présence des Ukrainiens ni des Européens. Ces derniers, pourtant parmi les plus bellicistes et vindicatifs à l’égard de Moscou, se verraient ainsi écartés des décisions majeures. Comme Staline le disait : « Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est négociable. »

Auteur : Joseph Wilfrid

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